Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"T'es comme ta mère"

13 octobre 2014

T"es comme ta mère

Encore cette foutue phrase qui me déchire un peu plus à chaque fois que je l'entends. Comme si on m'enfoncait un poignard un peu plus profond dans le corps.

Comment peut on a ce point se rendre compte de foncer dans un mur mais irrémédiablement continuer à avancer ?

Je devrais peut etre etre fière d'etre comme ma mère, elle a réussi sa vie après tout. Mais c'est pas ce bon coté qu'elle m'a légué mais son mal-etre et sa dépression. 

Aujourd'hui j'ai peur, je recule, je sombre. Je n'arrive plus à faire semblant, je voudrais qu'on m'aide mais je n'ai personne. Je ne sais pas comment crier à l'aide. J'ai déjà essayé en avalent trop d'anxyolitique mais les gens n'ont pas compris. J'ai envie de recommencer mais en pire.

J'me fais peur, mes pensées me font peur. 

Je me perds

 

Publicité
Publicité
6 octobre 2014

Evidemment

Je vous accorde que je ne sais absolument plus ou je suis, ou je vais et ce que je devrais être. Je ne sais plus quel costume revêtir le matin. C'est symptomatique chez moi, je revis inlassablement ces crises identitaires. Je ne sais pas ce que je devrais dire, faire ou penser et je ne sais pas si je saurais déterminer un jour le bon comportement a avoir. J'ai l'étrange sensation de continuer a être amer, je reste seule et angoissée. Je continue a ne pas voir l'avenir sereinement, a ne pas réussir a me débarrasser de celle qu'ils pensent que je suis. Je reste ce personnage ambivalent dont on ne saurait présumer la reaction parce que moi meme je suis pas sure de comment je réagirai. C'est comme un bateau accroché à un port qu'il doit quitter, il aura beau prendre le large, il reviendra toujours a quai tant qu'il n'aura pas défait le noeud. Moi je ne suis pas sure de savoir ou se trouve mon noeud, ni même de vouloir le défaire. Je m'enfonce lentement dans un comportement que j'exècre mais avec une sorte de resignation latente qui me caractérise si bien. Peut être me suis-je fourvoyée, je suis simplement lasse de ne pas aller aussi vite que mon esprit le permettrait.

6 octobre 2014

Dormir

Ce n'est pas comme si l'urgence faisait avancer les choses, pas comme si c'était important, voire même nécessaire mais je suis rendu dans le point de non-retour. Celui qui ne peut plus vous faire avancer, dodeliner, tituber, trébucher, tomber, le faciès encore chaud de la surprise, comme si on ne s'y attendait pas.
L'ambition est au point mort, la grande machine de la réflexion est sur pause, et pour l'instant, elle manque de carburant. 

Je voudrais réapprendre à dormir, car je l'ai oublié, oublié l'enveloppement chaud du couffin drapé qui berce notre corps, la peau froide sous cette sorte d'igloo de laine, le réveil sans avoir affaire à l'ours blanc mal léché... L'ours, c'est moi, vous, mon ancien moi, celui qui se couchait "à des heures indues", comme dit ma mère, croyant me montrer son vocabulaire bien choisi. Tout d'abord, bien dormir permet d'être moins déprimé (ce qui serait pas du luxe), cela évite les tensions, et, principalement, cela évite les abus. Abus de mal, de bohème, de pseudo-écrivain, et pour finir, dans une note qui ne me ressemble plus, de plaisir.
Le personnage de pseudo-écrivain est partie en fumée, tant mieux, il commençait à me pomper l'air celui là, et en plus, il ne savait pas écrire, du moins, j'ai remarqué que je retrouvais cette vitalité d'écriture que j'avais l'année dernière. Des mots qui tombent, s'imposent, sortent de nulle part, des mots inconnus, familiers, nouveaux, et même, oui, même, des mots inventés. J'avais perdu ce qu'une amie, appelait "une facilité et une avancée que n'ont pas les autres" de ma génération. C'est probable, c'est même vrai, et on pourrait surement dire que c'est vraisemblable, car, il faut le préciser, je ne lis pas, ou très peu... Eh oui, parfois, je me hais, j'ai honte de ne pas avoir le bagage littéraire des autres..
Pour en revenir à nos moutons, ils sont doux, moelleux et ils ont la laine si douce qu'elles m'endormiraient au gré de la valse des bras de Morphée. Ouais, je parle de mon lit cher lecteur, et je répète qu'il faut Dormir; je joue encore à ma grandes donneuse de leçons aux valeurs traditionnelles, mais je vous le dis, j'ai vu mon psychique et mes capacités se décupler. Enfin soit, de toute façon, vous vous en foutez, et c'est pas comme si j'avais raison.

Publicité
Publicité
"T'es comme ta mère"
Publicité
Archives
Publicité