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"T'es comme ta mère"
6 octobre 2014

Dormir

Ce n'est pas comme si l'urgence faisait avancer les choses, pas comme si c'était important, voire même nécessaire mais je suis rendu dans le point de non-retour. Celui qui ne peut plus vous faire avancer, dodeliner, tituber, trébucher, tomber, le faciès encore chaud de la surprise, comme si on ne s'y attendait pas.
L'ambition est au point mort, la grande machine de la réflexion est sur pause, et pour l'instant, elle manque de carburant. 

Je voudrais réapprendre à dormir, car je l'ai oublié, oublié l'enveloppement chaud du couffin drapé qui berce notre corps, la peau froide sous cette sorte d'igloo de laine, le réveil sans avoir affaire à l'ours blanc mal léché... L'ours, c'est moi, vous, mon ancien moi, celui qui se couchait "à des heures indues", comme dit ma mère, croyant me montrer son vocabulaire bien choisi. Tout d'abord, bien dormir permet d'être moins déprimé (ce qui serait pas du luxe), cela évite les tensions, et, principalement, cela évite les abus. Abus de mal, de bohème, de pseudo-écrivain, et pour finir, dans une note qui ne me ressemble plus, de plaisir.
Le personnage de pseudo-écrivain est partie en fumée, tant mieux, il commençait à me pomper l'air celui là, et en plus, il ne savait pas écrire, du moins, j'ai remarqué que je retrouvais cette vitalité d'écriture que j'avais l'année dernière. Des mots qui tombent, s'imposent, sortent de nulle part, des mots inconnus, familiers, nouveaux, et même, oui, même, des mots inventés. J'avais perdu ce qu'une amie, appelait "une facilité et une avancée que n'ont pas les autres" de ma génération. C'est probable, c'est même vrai, et on pourrait surement dire que c'est vraisemblable, car, il faut le préciser, je ne lis pas, ou très peu... Eh oui, parfois, je me hais, j'ai honte de ne pas avoir le bagage littéraire des autres..
Pour en revenir à nos moutons, ils sont doux, moelleux et ils ont la laine si douce qu'elles m'endormiraient au gré de la valse des bras de Morphée. Ouais, je parle de mon lit cher lecteur, et je répète qu'il faut Dormir; je joue encore à ma grandes donneuse de leçons aux valeurs traditionnelles, mais je vous le dis, j'ai vu mon psychique et mes capacités se décupler. Enfin soit, de toute façon, vous vous en foutez, et c'est pas comme si j'avais raison.

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